Réunion publique du 29/01/2022
Rencontre ARTHEMISIA du 29 janvier 2022
37 personnes sont présentes dont les membres d’Arthémisia.
L’origine de la création d’ARTHEMISIA est rappelée puisqu’elle est l’ADN des actions qui seront menées.
ARTHEMISIA contient les symboles et représentations des engagements qu’elle porte :
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Le A, Alpha, commencement de toute chose.
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La déesse Artemis, représentée avec son arc, déesse de la chasse et de la Nature, que nous souhaitons préserver.
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La déesse Thémis, Déesse de la Justice, de la Loi et de la sagesse, force puissante et agissante.
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La justice est fille de la nature qui nous héberge ... Justice naturelle garante de l’équité, de l’impartialité, et conséquemment du droit à la vie, du droit à la liberté, et du droit à la sécurité de la personne.
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La plante Artemisia Annua, utilisée depuis des siècles par la médecine traditionnelle chinoise, elle est l’un des traitements mis en œuvre contre le COVID, notamment, à Madagascar.
Maître Catherine FAIVRE, Avocat au Barreau d’EPINAL, se présente, ainsi que les membres fondateurs de l’association ARTHEMISIA.
Le but de l’association est rappelé, lequel consiste, notamment, en la défense des libertés fondamentales et des valeurs républicaines – Liberté, Egalité, Fraternité –, dont doit être garante toute société démocratique.
L’association n’entend pas se placer uniquement dans la « réaction » au regard de l’actuelle « crise sanitaire COVID», mais, plus généralement, entend s’élever contre toute atteinte portée à l’Etat de Droit et aux libertés fondamentales, quel que soit le contexte ou le prétexte de ces atteintes.
Les nombreuses questions et témoignages apportés ont confirmé la volonté collective de réagir et/ou d’agir pour lutter contre l’instauration insidieuse, par l’instillation d’une peur irrationnelle, d’une nouvelle forme de « dictature », dans laquelle chaque citoyen verrait son espace de liberté possiblement conditionné à une obéissance aveugle à des règles dépourvues de sens.
ARTHEMISIA se veut l’un des gardiens des libertés fondamentales et fera preuve d’une particulière vigilance.
ARTHEMISIA entend accompagner chacun et chacune, pour mener toute action en responsabilité, individuelle ou collective, à l’encontre de tout acteur identifié, direct ou indirect, intervenu ou intervenant, dans la gestion de cette crise sanitaire, ainsi que les actions en réparation des préjudices subis qui en découlent.
A cette fin, ARTHEMISIA souhaite être un relais et un collecteur de témoignages concrets portant sur les conséquences des différentes mesures prises ces derniers mois, pour ensuite agir concrètement, s’agissant notamment :
des atteintes au principe de liberté de prescription des médecins et des violations réitérées du secret médical.
des risques inhérents à la composition des « vaccins » et du défaut d’information quant à cette composition à l’égard des usagers-patients.
du défaut de recueil préalable du consentement éclairé des personnes qui ont reçu des injections, sans être valablement informées du rapport bénéfice/risque à titre individuel et de manière personnalisée.
des effets secondaires graves faisant suite aux injections.
de l’atteinte à la dignité humaine des résidents des EHPAD, compte tenu des mesures imposées ou mises en œuvre sans discernement.
des difficultés croissantes de prise en charge des patients dans les services hospitaliers en raison des politiques de réductions budgétaires menées depuis de nombreuses années, de la désertion du personnel soignant liée à la dégradation massive de leurs conditions de travail, du manque de personnel compétent, suspendu.
du désarroi des populations devant les interdictions administratives opposées aux médecins qui refusent les « vaccins ARN ».
des préjudices économiques ou autres, causés aux entreprises, aux commerçants, artistes, animateurs sportifs et culturels…, par les confinements, couvre-feux, fermetures administratives, accès limités (passe sanitaire/vaccinal)…
des atteintes et répercussions physiques, psychologiques et sociales subies par les enfants, personnes vulnérables et/ou atteintes de spécificité ou handicap, soumis au port ininterrompu du masque à l’école ou dans leur établissement.
des pressions exercées par les administrations de l’éducation nationale et des universités sur les enfants, parents et étudiants pour imposer la « vaccination ».
des suspensions et sanctions prises à l’encontre d’enseignants en raison de l’exercice d’une forme de liberté d’expression et d’exercice de l’esprit critique chez les élèves (ex : débat sur le port du masque censuré).
ARTHEMISIA entend mettre en place un accompagnement individualisé et respectant la confidentialité liée à certaines informations sensibles, au travers de la mise en place de plusieurs outils :
- Un site Internet avec une interface permettant un premier accès à l’information et un second, réservé aux adhérents.
- Une permanence téléphonique et juridique avec une première consultation d’orientation gratuite.
- La mise en place de questionnaires établissant les préjudices subis pour préconstituer les dossiers en vue d’actions individuelles en réparation.
- Des conférences, débats publics et actions de formation, une fois les besoins bien identifiés.
Il a été répondu aux questions de l’Assemblée :
- Pourquoi une association de plus ? Comment agir pour retrouver nos libertés ?
- Pour trouver une articulation commune entre les différentes initiatives et associations,
- Pour organiser des actions communes sur le territoire lorrain,
- Pour ancrer les mouvements sur le territoire local et dans sa population (débats publics, ateliers, manifestations ...),
- Pour mettre en commun ressources et compétences, en procédant par maillage,
- Pour établir des bases qui permettront d’aller au-delà du phénomène COVID, pour défendre les libertés fondamentales, cette « crise » constituant l’occasion inédite de réduire significativement les acquis républicains (ex : forme de contrôle numérique des personnes, sanctions ciblées des « mauvais » citoyens, instauration prévisible de passe de toutes natures, sanitaires, écologiques, ...).
- Un Recours contre le Conseil Constitutionnel et une action juridique contre le gouvernement sont-ils possibles ?
Il n’existe pas de recours en tant que tel contre le conseil constitutionnel. Des Questions Prioritaires de Constitutionnalité peuvent être posées dans un cadre précis et des conditions bien particulières.
Des actions menées contre les membres du gouvernement impliqués dans la gestion de cette crise, sont déjà en cours et menées au niveau national. ARTHEMISIA n’entend pas dupliquer ces actions, mais choisit d’agir depuis son territoire d’ancrage et de porter une parole personnalisée et individualisée.
- Comment peut-on interroger la légitimité du conseil scientifique au regard des conflits d’intérêts qui touchent la plupart de ses membres ? De la même manière, comment interpeler le Conseil d’Etat, dont le président Fabius a un fils qui est directeur général du cabinet de Conseil Mac Kinsey , en charge de la stratégie vaccinale en France ?
La voie pénale peut être envisagée pour dénoncer des situations de conflits d’intérêts et de violation du principe d’indépendance des experts.
Le récent rapport de la Cour des Comptes sur le recours excessif aux cabinets de conseil privés par les ministères est un élément à exploiter également.
- Qu’est ce qui justifie L’état d’urgence qui légitime toutes les restrictions de libertés? :
Cet état exceptionnel permet à un gouvernement de réduire les libertés, eu égard à un danger majeur qui menace l’état et la sécurité des citoyens. C’est ainsi qu’ont été légalement approuvées toutes les lois liberticides qui ont vu le jour au prétexte de la « situation de guerre » instaurée par la COVID.
Or, un état d’urgence doit répondre à une situation « aigue et soudaine » occasionnant des désordres momentanés, particulièrement graves ayant un caractère de calamité publique.
A défaut de voir ces critères remplis, l’état d’urgence pourrait être remis en question.
Cet état d’exception doit être :
- encadré par des instances juridiques constitutionnelles et administratives,
- Motivé pour que les mesures restrictives soient toujours proportionnées aux dangers objectifs,
- Temporaire et bien limité dans le temps.
Cette situation d’urgence peut être remise en cause :
- S’agissant de la capacité hospitalière : en raison de la politique budgétaire menée depuis de nombreuses années, affectant précisément la capacité d’accueil.
- Compte tenu de la gestion calamiteuse des stocks de matériels, d’EPI, (masques, blouses…), par les autorités de santé.
Le caractère de soudaineté et de gravité de la situation peut être remis en cause :
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Le caractère de gravité, notamment, doit davantage être rapporté à des fautes manifestes de gestion, qui ont placé les instances sanitaires dans l’incapacité de faire face à une « épidémie » ne représentant que 2% des hospitalisations courantes et 5% des urgences, selon le rapport publié.
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Une situation exceptionnelle ne peut raisonnablement durer plus de 2 ans et ne répond dès lors pas au caractère de soudaineté.
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Les reconduction systématiques de cet état d’urgence ne répondent pas au critère de limitation dans le temps.
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Le Conseil d’Etat a clairement défini, dans son dernier rapport, que dans ce contexte « le recours à l’état d’urgence, [sous-entendu quand il se banalise] , est le symptôme d’un dysfonctionnement qui empêche les pouvoir publics de remplir efficacement leur mission fondamentale de protection de la population et de l’ordre public »
Ces reconductions systématiques de l’état d’urgence sanitaire traduisent , a minima, l’incapacité du gouvernement à faire face à sa mission de protection des populations.
Elles témoignent de l’inefficacité des mesures imposées et rendent les responsables politiques coupables des préjudices occasionnés par les restrictions de libertés.
Conclusion :
ARTHEMISIA entend fédérer et agir en défense de chaque citoyen, pour le respect des Libertés Fondamentales.
Pour cela, chacun doit collecter des informations qui permettront de mener les actions décrites.
« L’union fait la force » !